8h. Première priorité, après le petit-déj : trouver un formulaire de flight plan. Elise, responsable de la marina de Tuzi Gazi, nous en procure un : quatre pages à remplir, avec pas mal d’information redondante. Mais on le remplit sans arrière pensée… Et comme nous ne pourrons partir avant demain en fin d’après-midi selon la météo, nous avons une journée devant nous à occuper…
Voyons voir : nous sommes en Afrique du Sud, pays des réserves animalières, non ? Et si on s’en faisait une ? Justement, il y en a une à environ cent kilomètres au nord : la réserve de Hluhluwe en pays zoulou, où semble-t-il, certains chanceux ont pu observer les « big fives1 ». Un taxi est appelé, la journée négociée : nous aurons un chauffeur avec nous pour le tour.
Après un peu plus d’une heure de bonne route où des panneaux demandent de faire attention aux éléphants qui traverseraient, nous entrons dans le parc…
Et dix minutes après, le spectacle de la nature commence : les gazelles s’y collent pour faire l’ouverture.
Sans doute jaloux de leur succès, un peu plus loin, les zèbres font les beaux avec leurs rayures.
Puis, au passage d’un bras de rivière, deux éléphants broutent en nous tournant le dos : sans doute des syndicalistes…
Et à peine plus loin, déjà des rhinocéros : paisibles sans doute, mais monstrueux ! La corne n’incite pas à aller les chatouiller…
Pour l’instant, la route est très bonne, et il y a peu de monde dans le parc. Un phacochère nous regarde passer, un peu dédaigneux…
La journée s’annonce très chaude: ça ne facilitera pas l’observation des animaux qui doivent rechercher les coins d’ombre dans les sous-bois. Les impalas, eux, ne sont jamais très loin.
Juste avant d’arriver au bord de la rivière Umfolozi, un gnou solitaire…
Et un autre rhinocéros, solitaire lui aussi.
Nous tentons d’apercevoir des crocodiles depuis le point de vue : nous ne verrons, de très loin, que quelques hippopotames. Plus près, ce sont des vautours qui sont en réunion.
Le tour continue, cette fois sur une piste tout à fait praticable. Et de nouveaux des rhinocéros et des phacochères.
Quelques abris protégés sont installés près de points d’eau pour observer la faune venant se désaltérer. Malheureusement, le spectacle se tient en fin de journée : réservée aux visiteurs qui passent la nuit dans le parc.
C’est pas une tête, là, au-dessus des arbres? Mais si! Une girafe, majestueuse !
Puis encore des zèbres, des impalas : nous jouons presque les blasés…
Il est vrai que cela fait maintenant plus de quatre heures que nous tournons, et… Mais c’est quoi, ces gros machins sur la piste ? Des buffles ! Tout un troupeau, pas trop pressé de nous faire de la place. Ceux-là non plus, il ne faut pas aller les chatouiller de trop près !
Nous aurons même droit à une séance de nettoyage buccal par un oiseau : le buffle a l’air d’apprécier…
Alors c’est sûr, quand un varan traverse la route pour se cacher dans un arbre, il faut bien regarder: il fait un peu minus à côté de ces monstres…
Un dernier éléphant, un petit dernier pour la route…
Puis il faut rentrer au bateau, les yeux pleins de belles images, et trois big fives sur cinq… Pas de déception: il paraît que lions et léopards sont très difficiles à observer. Et demain, il va falloir refaire le circuit de départ, cette fois avec le flight plan. On vous tient au courant !
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1– Les « big fives » varient d’une réserve à l’autre, mais ici : le rhinocéros, l’éléphant, le buffle, le lion et le léopard. Pas l’hippopotame.