Archives de catégorie : Le voyage

Tourisme, travaux, attentes, etc.

Note :
Un certain nombre de lecteurs se sont plaints de la légèreté avec la quelle la rédaction traitait ses abonnés en n’ayant pas publié de mise à jours depuis un long moment… La rédaction a donc décidé de se flageller en place publique pour bien montrer sa compréhension, mais pas trop afin de pouvoir écrire une suite à ce blog.

17 octobre : le bateau hors de l’eau, les travaux sur la quille planifiés, notre présence sur place à Salvador n’est plus aussi critique., d’autant que William décide de rester. Nous prenons donc l’avion pour Rio, rejoindre MarieJo et Cathy qui arrivent le 18 octobre.

La séquence « tourisme » démarre sur les chapeaux de roues : plage de Copacabana, montée au Corcovado, caïpirinha sur la plage d’Ipanema, …

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André avec la fille d’Ipanema sur la plage de Copacabana

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… Et MarieJo doit rentrer en France, ne se sentant pas bien du tout. Du coup André repart sur Salvador suivre les travaux sur Kousk Eol. Et Cathy et Claude continuent à deux le périple prévu initialement à quatre.

Décidément il sera dit que rien ne se passera comme prévu ! Le moral en a repris un coup…

Après quelques jours à Rio, les touristes prennent le bus pour Paraty: un bijou de vieux village colon, au bord de la mer. Un vrai musée à ciel ouvert.

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Puis après Paraty, un coup d’avion pour aller voir les chutes d’Iguaçu : un endroit rêvé pour comprendre le concept de démesure… A rendre folles de jalousie les chutes du Niagara, vague pissette à côté des dizaines de cataractes ici. Des quantités d’eau à faire pâlir un crocodile neurasthénique en plein exercice lacrymal. Grandiose, impressionnant, majestueux : le dithyrambe le plus débridé ne peut qu’être en deçà de la réalité ! Dionysos apréciera, lui qui ne buvait pas que de l’eau…

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Mais comme on ne peut décemment pas rester sous la douche des jours durant, le séjour se terminera à Salvador, où tout a commencé… Un coup d’avion et nous arrivons le 31 octobre.

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Bye bye Rio!

Découverte du Pelourinho pour Cathy, dégustation sur Kousk Eol d’une succulente feijoada préparée par Shelzi et accompagnée de caïpirinhas concoctées par Fabio, visite de quelques églises coloniales parmi les 360 églises qu’on peut trouver à Salvador,

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Petit aperçu du Pelourinho

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Caïpirinha à bord avec le maitre de la caïpirinha, Fabio (et Shelze)

Et le séjour se termine : retour en France pour Cathy.

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Et André dans tout ça ? Ben depuis son retour, il s’est assuré que Bahia Boats n’appuyait pas trop souvent sur le bouton « Pause »… Kousk Eol est remis à l’eau, le mat replanté, avec tous ses branchements . Autre tâche non négligeable : le ponçage de la cale pour poser du tissus de verre le long des varangues a diffusé de la poussière dans tous les recoins du bateau ! Rien n’a été épargné : les boiseries intérieures évidemment, mais aussi les vêtements, la nourriture, la vaisselle, les matelas, etc.

Pas vraiment l’idée qu’on pourrait se fait d’une sinécure !

16 Octobre : dernière soirée avec William

Ca y est : le bateau est enfin à sec, prêt pour les réparations, quille et bôme ! Il a fallu négocier dur avec la marina pour obtenir un créneau avec le travel-lift … Les travaux pour la quille vont prendre un peu plus de temps que prévu, car il faut refaire la stratification sur une des varangues.

Les journées sont un peu longues : nous sommes coincés sur Kousk Eol, dans l’enceinte de la zone à sec, avec forte recommandation de ne pas quitter le bateau entre 23h et 8h (ils lâchent des chiens pour assurer la sécurité !). Et pour couronner le tout, il pleut à longueur de journée … Ne cherchez pas le rapport avec la zone à sec!

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Kousk Eol prêt à être réparé

Ce soir est notre dernière journée avec William : demain nous rejoignons MarieJo et Cathy à Rio, en avion, avant de revenir récupérer le bateau fin Octobre. William finit son séjour au Brésil avant de rentrer en France après pratiquement un mois et demi sur Kousk Eol depuis le Cap Vert.

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Dernière soirée avec William…

De retour à Salvador – 8 Octobre 2013

Ben oui, on a fait demi-tour… Pas pour le plaisir : nous avons talonné en cherchant un mouillage dans l’estuaire d’une petite rivière, pourtant indiqué comme accessible dans notre guide des mouillages du Brésil. Mais les bancs de sable semblent bouger au rythme de la samba ici… Ce qui est vrai un jour ne l’est pas forcément quelques mois après. Leçon à retenir pour la suite !

Résultat : fuites d’eau au niveau des boulons de quille. Et la quille, c’est important, surtout sur un voilier !

Un rapide tour des ports ou marinas permettant de mettre le bateau hors d’eau nous laisse deux possibilités : Salvador à 150 milles au Nord, ou Rio à 650 milles au Sud. Le vent ayant viré au Sud et devant y rester pour les prochains jours, 4 ou 5 jours de près ne sont pas forcément le meilleur traitement à faire subir à la quille… Nous décidons donc de faire demi-tour : un peu moins de 24h au portant jusqu’à Salvador.

Et 10 milles avant d’arriver, par vent calme (moins de 10 nœuds) et au moteur avec la grand-voile, la bôme casse soudainement ! Et encore un coup au moral… Heureusement, les conditions météo nous permettent de sécuriser les deux morceaux sur le pont, sans déchirer ni la voile, ni le lazy-bag.

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La bôme cassée net

Deux heure après, nous sommes à la Bahia Marina, qui possède le fameux travel-lift. Chantier et assurance sont tout de suite contactés. Le chantier nous dit que notre accident est courant dans la région : ils réparent en moyenne 8 voiliers par an ! L’assurance nous envoie un expert, le bateau est mis hors d’eau : le constat de l’expert confirme les premières indications du chantier. Du coup le moral remonte un peu…

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Inspection de la quille…

Pour rester positif : il vaut mieux que ça nous arrive ici qu’en Patagonie ! Et on a une 2e occasion de parfaire notre connaissance du Pelourinho et des caïpirinhas de nos copains Fabio et Shelzi du Deli do Pelô, où nous aimons bien retrouver les filles de la famille Titegoutt, surtout Corine, Germaine et Emma. Mais on aime bien aussi Anne et Justine.

Bien évidemment, il faut aussi compter sur les événements collatéraux: Claude se précipitant toujours la tête la première sur les problèmes, voici le résultat:

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Evacuation, intervention, résultat…