Navigation électronique

MàJ le 4/4/2020

Voici le nouveau schéma de connexion des instruments:

MàJ le 10/02/2018

Notre PC de navigation, une tablette Windows ACER principalement dédiée à OpenCPN, a fini par rendre l’âme après presque cinq ans de bons et loyaux services… Cette fois, nous changeons de technologie: elle est remplacée par un mini-PC (10x10x2 cm) et un écran de TV de 40 cm de diagonale, alimentés tous les deux en 12 V, et le tout pour moins de 150€…

Certains de nos équipements Raymarine ont eux aussi décidé de prendre leur retraite: nous avons dû nous résoudre à passer au SeatalkNG, en plus de Seatalk et NMEA183. Mais la cohabitation semble bien se passer!

MàJ le 26/01/2015

Kousk Eol était à l’origine équipé d’un calculateur Raymarine S3, supportant les bus NMEA 183 et SeaTalk. Ce calculateur montrant des signes de faiblesses (problèmes intermittents), nous l’avons remplacé par un Raymarine SPX30.

Le bateau étant déjà câblé et équipé en instruments de navigation, nous ne profiterons pas cette fois de NMEA 2000 ou de SeaTalk NG… Même si les technologies de ces bus sont sans conteste supérieures, le coût de la transformation est dissuasif.

Notre VHF est une Standard Horizon GX2100E avec récepteur AIS intégré: un multiplexeur permet de lui envoyer les informations du GPS et éventuellement récupérer les informations AIS à afficher sur OpenCPN, via le bus NMEA 183.

Nous avons aussi installé un transpondeur AIS EM-Trak B100 (avec un séparateur d’antenne pour partager cette dernière avec la VHF). C’est le transpondeur qui fournit les informations sur les cibles AIS à OpenCPN via le multiplexeur.

Ce multiplexeur comprend une sortie USB qui  permet de brancher un PC, qui a ainsi accès à toutes les données de navigation (y compris l’AIS).

ElectroniqueNav3
Électronique navigation

 

L’Interphase Outlook est un sondeur avec alarme qui a la propriété de voir « en avant » (jusqu’à 150m). Il est autonome (pas de bus NMEA 183), et a sa propre sonde. Il montrera souvent son utilité.

Kousk Eol a aussi un radar, qui devrait aider dans les cas difficiles. Lui aussi sera bien utile.

Nous emportons en plus une tablette Android avec l’application Navionics pour l’Amérique du Sud, le Pacifique et l’Océan Indien, comme complément. Cette tablette, ayant un GPS intégré, peut servir de moyen autonome de navigation. Il faudra évidemment la protéger des embruns. Elle montrera son utilité, en particulier dans les canaux de Patagonie, et lors des ratés de l’installation du bord.

Nous avons aussi un PC de rechange avec un GPS sur câble USB qui pourra nous servir de poste de navigation de secours.

Bilan Mai 2014

Après un an de navigation dans des conditions parfois difficiles, nous ne regrettons pas notre équipement!

Bémol  sur l’utilisation des cartes électroniques en dehors des voies « classiques »: mauvais calage WGS84? Mais dans le Grand Sud, le report des points GPS était assez poétique… Souvent sur la terre ferme (pour les 2 sources de cartes que nous avions): une autre raison pour ne pas naviguer de nuit!

Point intéressant: Google Map/Earth est tout à fait correct!

La tablette a montré son intérêt lors d’approches délicates avec l’équipage sur le pont: excellent complément de l’installation « fixe ».

Les seuls vrais problèmes que nous avons eu étaient liés à l’installation d’origine du bus SeaTalk et à de mauvais contacts sur ce bus. Un recâblage a permis d’éliminer une douzaine de mètres de câbles  inutiles…

BranchementInstruments
Bus SeaTalk: branchement original
BranchementInstruments2
Bus SeaTalk après recâblage: 12m de moins…

Juste avant l’arrivée à Puerto Montt, un des répétiteurs de pied de mat dont le joint d’écran a lâché (sans doute à cause du froid) a provoqué un court-circuit sur  le bus SeaTalk, nous obligeant à naviguer deux jours « à l’ancienne »!

8 réflexions sur « Navigation électronique »

  1. Cette question est plus précisément pour Mr C. Cornet.
    Je viens de lire la description technique de l’équipement électronique du Kousk Eol et je m’étonne de l’absence d’interface vocale de type OCMP (dit SONET pour les techniciens).
    Nous sommes un certains nombres de volontaires (dont M. Pascal R.) pour aider Mr Cornet s’il devait rencontrer des difficultés techniques.
    Très cordialement.
    C. Lotito.

    1. Cher M. Lotito,
      Vous trouverez ci-après une réponse à votre question afin de ne pas vous laisser, vous et ce M. Regache dont vous me parlez, dans une ignorance dont le caractère insondable m’attriste profondément.
      Vous n’êtes pas sans savoir que les voiliers modernes sont, pour la plupart, construits en fibre de verre, base de tout réseau SONET qui se respecte. Quant à OCMP, nous avons fait des essais de portage sur le calculateur de navigation sans grand succès… Bête problème de localisation, le logiciel répondant de façon erratique aux ordres tels que « Mets toi tribord amure! » ou bien « Empanne moi ce spi fissa! », voire « Veuillez appuyer sur la touche # pour être mis en contact avec un opérateur. ».
      Encore le marketing qui a mal fait son boulot… Désolant, alors que nous avions une occasion en or pour montrer ce fleuron de la technologie Made in France aux Fuégiens. Un marché prometteur nous passe ainsi sous le nez…
      Veuillez accepter mes salutations humides et ventées,
      C. Cornet

    1. Pas d’affolement sur la santé mentale du Glaude, qu’on sait très fragile…
      Christian est un ancien collègue de boulot, et OCMP le nom d’un produit sur lequel on travaillait, lequel produit utilisait entre autres une connexion par fibre optique, d’où SONET.
      Juste une évocation d’un passé largement révolu… Désolé pour l’aspect cryptique et « private joke ».
      N’aie pas peur Jacques!

  2. Je viens de découvrir l’installation de bord et ne peut que m’extasier sur la solidité du matériel et des solutions techniques retenues. En effet, seul un travail d’engineering de premier plan, proche de l’orfèvrerie, a permis a ces instruments de rester en bon état aussi longtemps en la présence de Claude.

    J’en veux pour preuve l’état des machines sur son bureau (appelons ça un cimetière), ou la demi-vie du laptop ou imprimante ne dépassait pas quelques semaines.

    Chapeau bas Raymarine !

    Papi, on est passé au sans fil, met du bluetooth, zigbee ou wifi, ça craint pas l’eau et les embruns salés.

    Bon vent

    1. Oh Pascal!

      D’accord Raymarine ça marche pas trop mal…
      Je ne vais pas pleurer, mais le passage au wifi/zibee (pas encore bien répandu dans la marine!)/bluetooth coûterait bonbon: toute l’installation à refaire…
      On a préféré investir dans des voiles, voire du bordeaux ou du rhum.

      Bises.

  3. J’ai une question stupide de béotien : vous faîtes comment pour les bulletins météo ? Vous avez une grenouille à bord ? Ou vous improvisez avec le taux d’erreur des Météoconsult (payants ou non) et consorts ?

    1. Il n’y a jamais de questions stupides… Malheureusement, nore grenouille a mal vécu le changement d’eau de son bocal pour de la bonne eau océanique. Nuls, ces batraciens!
      En fait, nous avons un téléphone satellitaire Iridium qui permet, entre autre, de récupérer les fichiers GRIBs (regarder dans les articles). Les fichiers sont gratuits, ce qui n’est pas le cas de l’Iridium…

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