LIVRE de BORD. GUADELOUPE 29 avril au 14 mai 2017

L’équipe de rédaction a réussi à mettre la main sur les notes de Jacques M, avant le départ de Kousk Eol vers les Açores. Nous vous les livrons telles quelles…

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Nous arrivons samedi, en ordre dispersé. Michelle est là depuis 3 heures. Elle a pris l’avion précédent.

Claude et Cathy nous attendent. Une pluie fine nous rappelle qu’on est en basse saison.

Nous arrivons à a Marina. Le bateau est là. Kousk Eol se languit. Nous découvrons la vie à quai.

Tranquille, rythmée de ti punch préparés au gré de chacun selon son envie.

Nous louerons des voitures pour faire le tour de Basse Terre. Sous la pluie. Abondante par endroits.

Un jour, nous prenons le ferry vers la Désirade, difficile d’accès en voilier. Longue terre isolée, peu peuplée que nous visitons en scooter. Nous rions, casqués, amusés.

 

Séjour ponctué de baignades riantes, chaudes et plaisantes.

Nous quittons le quai de la marina du Bas du Fort, à Pointe à Pitre, mercredi. Cathy et Claude, le cœur gros, nous souhaitent Bon Vent. Ils rentrent en métropole en avion. Pour Claude le tour est clos.

Pour l’instant…

Pour nous, ce sera direction Marie Galante. Enfin, on met les voiles. Navigation au près pendant cinq heures. Belle traversée. Jacques s’essaye à la barre. Les matelots (Cousteau et Moitessier) choquent, et bordent la trinquette, ou le génois, c’est selon… Rires à nouveau.

 

Mouillage dans le port.

Au matin, nous déambulons dans Saint Louis. Magasins fermés. Dimanche et 8 mai obligent.

Cette île est calme, lascive, arborée. Nous testerons la langouste, mais serons vite déçus. Grillées, trop sèches. Trop gâtés en fait. Le temps oscille entre pluie fine et éclaircies.

Puis c’est le départ vers les Saintes. Trois heures de navigation tranquille avec vent arrière.

 

L’amarrage à la bouée est un exploit pour Jacques, tête et corps en bas, par dessus bord, tentant en vain de passer le bout dans l’anneau. Rire des filles1. Ce n’est qu’un début.

 

 

Au deuxième mouillage, le lendemain, obligation de prendre l’annexe qui chevauchera la bouée (!), mais finalement permettra l’arrimage.

Les Saintes, beau chapelet d’îles en arc de cercle, avec un vrai relief. On comprend son attrait. Le soir à bord est un bonheur. Bercé au son des Moody Blues ou d’autres souvenirs de nos jeunes années.

Nous gravirons le (petit) sommet de l’île avec une vue superbe des alentours, et tout en bas Kousk Eol.

 

DD ne pourra assouvir son envie de pêcher quelques langoustes qu’à la fin du séjour.

Jacques l’accompagne, un peu inquiet de descendre en apnée. Mais il se rassure vite, ne pouvant pas tenir bien longtemps, il se résigne (lui aussi) à vite remonter.

André en remonte deux belles que nous dégustons le dernier soir aux Saintes, un peu tristes de savoir que le voyage va prendre fin.

 

Le samedi, un peu de nettoyage et de rangement. Les suivants arrivent le même jour. Nicolas, Raphaël et amis, nous croiserons à l’aéroport.

Ce bateau est un bonheur. Les invités en rêvent encore…

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1. On est d’accord: on imagine bien le rire des filles… (Note de l’éditeur.)

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