3 novembre 2013 : plus d’un mois que nous sommes arrivés au Brésil, mais que Kousk Eol n’a pas dépassé Salvador, du moins de façon durable…
Entre temps, Henry, dont l’expérience marine est pourtant vaste (Cap Horn, Pacifique, navigations sur Pen Duik 6 et Kriter, …), nous rejoint pour un bout de chemin : son rêve est l’entrée dans la baie de Rio qui manque à son palmarès ! Un compagnon idéal pour attendre l’arrivée de la bôme, et nous mettre un peu de baume au cœur en nous racontant la Sainte Beaume : un psychiatre, ça s’y connaît en belles histoires !
En effet, si les réparations sur la quille ont pris du temps, elles sont terminées : Kousk Eol est à l’eau, les fonds de cale secs et le mat de nouveau en place. Seule la bôme manque à l’appel pour permettre de repartir vers le Sud. Tous les jours, on nous annonce qu’elle va arriver demain, qu’elle est sur le camion depuis São Paulo, etc.
6 novembre : nouveau coup de massue… La bôme n’arrivera pas avant le 13 novembre : il semble que le camion qui la transporte depuis la région de São Paulo ait eu un accident… Les différentes hypothèses pour la suite sont passées en revue : en effet, le calendrier tourne et le mou que nous avions prévu au départ commence sérieusement à être entamé !
- La 1e option est d’attendre la bôme à Salvador : c’est l’option de sécurité.
- La 2e option est de descendre sur Rio sous génois : la météo est favorable et le vent portant pour les jours qui viennent. Et Kousk Eol marche très bien sous génois. Mais il faut alors se faire livrer la bôme à Rio, sans avoir une vraie garantie qu’elle est complète et prête à être installée…
Décision demain : l’équipage est conscient de l’intolérable suspens créé par la situation mais promet de publier une suite dès que le moindre lumignon sera aperçu au bout du tunnel (apparemment, les tunnels ont la particularité d’être très sombres au Brésil.