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Étude scientifique : les lunettes anti-mal de mer

Fidèles à eux même, les frangins qui se la pètent continuent à partager avec vous leur insondable connaissance des choses de la vie. Cette fois, nous aborderons deux sujets complémentaires et d’une importance capitale pour tout marin en devenir. À savoir : primo, comment combattre ce fléau qu’est le mal de mer, capable de transformer le Popeye le plus fringant en loque amorphe et moribonde, et deuzio, quelle méthode scientifique adopter pour garantir la fiabilité des résultats pour une approche thérapeutique donnée visant à ranger au rayon des souvenirs ces écœurements nautiques.

À cet effet, nous avons décidé, arbitrairement et aussi parce que l’un de nos coéquipiers en a fait l’acquisition, de tester pour vous les lunettes anti-mal de mer.

Nous profiterons de cette occasion pour vous faire admirer la lumineuse beauté émanent de la rigueur d’une démarche scientifique bien construite, et pour partager avec vous la grande satisfaction intellectuelle qui en découle. En toute modestie.

Les lunettes

Les lunettes anti-mal de mer sont une extraordinaire invention (aux dires même de leur inventeur et de sa troupe de vendeurs, dont l’objectivité ne saurait en aucun cas être mise en cause). Le principe ayant conduit au développement de ce merveilleux appareil est simple. Il part du constat que les causes amenant le nauséeux à demander qu’on veuille bien l’achever sans attendre sont dues au fait que ses yeux ont perdu tout repère stable, par exemple l’horizon. Le cerveau1, rarement confronté à ce genre de situation, essaie tant bien que mal de compenser, mais fréquemment déclare forfait, semant une pagaille pas possible dans le reste de l’organisme. D’où l’idée de recréer cet horizon manquant en équipant lesdits bésicles d’ersatz de niveaux à eau, toujours horizontaux par principe, et à portée de l’œil puisque installés dans les binocles. Recréant ainsi l’illusion d’un horizon stable et visible quel que soit l’état de la mer. Ça, c’est la théorie et le pitch commercial.

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Défilé de mode sur Kousk Eol ; de belles lunettes, ça vous change un homme ! 

Le but que nous nous sommes assignés ici est de valider l’efficacité de ce saint-crépin, de façon définitive autant qu’incontestable.

La démarche

Les lunettes de ce test ont été acquises sur la base de l’argumentaire bien rodé du vendeur par un sujet sensible au léger roulis de Kousk Eol, et donc a priori perméable à l’exposé commercial. Pour garantir un résultat indiscutable relatif à la réalité de leur efficacité annoncée, nous adoptons une approche statistique basée sur la loi des grands nombres, en n’hésitant pas à expérimenter ces lorgnons sur pas moins que 25 % de la population du bord, composée du DD, de William, de Philippe, et de Claude. Pas les rares et mesquins pourcents des instituts de sondage : on a les moyens, ou pas.

Le 25 % sélectionné s’équipe donc et se met en condition d’étude.

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25 % prêt pour les tests.

Le protocole élaboré sera de procéder à des tests dans des conditions variées : au ponton dans la marina ainsi qu’au vent arrière dans une houle formée. Un troisième test sera d’équiper de lunettes de soleil standard le sujet et de noter les différences.

L’expérimentation

Cas n°1 : le cobaye équipé des fameuses lunettes est dans le cockpit de Kousk Eol, lui-même amarré dans la marina. État du sujet notoirement stable, malgré les quolibets taquins des autres membres de l’équipage. Aucun symptôme de mal de mer.

Cas n°2 : cette fois, Kousk Eol file vent arrière, génois tangonné, dans une belle houle de deux à trois mètres. Chacun sait qu’à cette allure, le plus fier des lévriers des mers peut faire pâlir de jalousie les montagnes russes les plus ondulantes. Nous notons qu’au bout de peu de temps, le sujet, dûment gréé des pince-nez miraculeux, commence à pâlir lui aussi, puis à exprimer des envies d’aller se coucher. Avec un seau, allez savoir pourquoi. Nous ne le verrons pas au repas suivant.

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Cas n°3 : les fameuses lunettes sont remplacées par de simples lunettes de soleil. Aucun changement chez le cobaye-patient : ni aggravation (une réelle gageure dans son cas), ni amélioration de l’état.

Cas n°4 : il nous a paru opportun de tester les lunettes sur les 75 % restants de la population du bord, réputés non sujets au mal de mer. Aucun changement notable chez ces individus n’est à noter, sinon peut-être une certaine sensation de ridicule.

Conclusion

Après compilations des mesures effectuées et lissage pour gommer les possibles déviations dues à des grandeurs trop éloignées de l’écart-type, les résultats obtenus permettent d’affirmer les conclusions suivantes :

  • Les lunettes anti-mal de mer sont d’une inefficacité redoutable et garantie sur 25 % d’une population type.
  • Les lunettes anti-mal de mer ne donnent pas le mal de mer à un sujet notoirement rétif à la gerbe marine.
  • Les lunettes de soleil, polarisantes ou non, auront le même effet que les lunettes anti-mal de mer, mais protégeront mieux du soleil.
  • Les lunettes anti-mal de mer ont tout de même le mérite de créer une atmosphère de bonne humeur dans le cockpit, par les moqueries qu’elles suscitent.

CQFD, tout simplement.

Exercice pratique de validation des acquis

Sur la photo ci-dessous se trouvent deux sujets : un sain (au moins de corps) et un nauséeux. Sauriez vous les identifier et expliquer les raisons de votre choix ?

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Indice : le candidat à la régurgitation océane porte des chaussettes et émet de petits gémissements.

Ceux qui auront trouvé la bonne réponse se verront offrir un abonnement de six mois à ce blog, facultatif. Les autres bénéficieront d’un abonnement de deux ans, obligatoire. Ceux qui n’auront pas voulu s’abaisser à perdre un peu plus de leur précieux temps à ce jeu débile pourront jouir de notre admiration indéfectible2.

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1
– Pour ceux qui ont l’avantage d’en posséder un en état de fonctionner, bien sûr.

2– Mais quand même teintée d’un brin d’hypocrisie.

Un peu de technique – Cap, vitesse : un B.A. BA à l’usage des néophytes.

Plusieurs lectrices et quelques lecteurs1 nous ont dit ne pas comprendre certains mots, voire certaines parties de ce blog traitant de problèmes spécifiques à la voile. Désireux comme d’habitude de contenter nos abonné(e)s, ainsi que rendre moins insondables les abysses de leur méconnaissance des choses de la marine à voile, nous tenterons aujourd’hui d’apporter quelques compléments explicatifs autour de deux paramètres essentiels à la navigation sur un bateau, à savoir son cap et sa vitesse. Les navigateurs débrouillés peuvent sans peine faire l ‘économie de ce chapitre qui se cantonne à des notions de base.

Cap

Le cap, c’est la direction suivie par le navire. Comme il est plutôt rare de rencontrer des panneaux indicateurs en pleine mer, le marin un peu débrouillé cherchera cette direction sur une carte et la traduira au moyen d’un rapporteur en degrés par rapport au nord. Vous suivez ?

Puis, à la barre, il orientera son bateau dans cette direction avec l’aide du compas magnétique. Le compas, c’est une boussole. Mais « compas », ça fait plus connaisseur que « boussole », alors sur un bateau on dit « compas ». Élémentaire, non ?

Sauf que, le compas, il indique le nord magnétique. Puisqu’il est magnétique. Et même si le nord magnétique est proche du nord géographique, vrai, celui qui fait foi sur les cartes, la différence entre les deux2 peut conduire à des erreurs si une correction n’est pas appliquée. Pour compliquer les choses, la terre n’étant pas une sphère homogène, la direction de son champ magnétique varie selon les endroits où l’on se trouve : il nous est arrivé de naviguer dans des zones où la déclinaison atteignait pratiquement vingt degrés. Et se tromper de vingt degrés sur sa route peut être catastrophique. D’où l’importance de corriger cette différence : toutes les cartes marines indiquent la valeur de la déclinaison pour une région.

C’est là que la technologie vient en aide au marin. Le GPS3, vous connaissez ? C’est ce bidule que vous avez dans votre smartphone ou dans votre tablette qui vous permet de trouver votre chemin. Tous les bateaux sont équipés de GPS. Et ça fait quoi, un GPS ? Comme son nom l’indique, la fonction de base est d’indiquer sa position sur le sphéroïde terrestre, la vraie position géographique, grâce à un réseau de satellites dont la position est parfaitement connue. Donc pas de correction à apporter : le point GPS est utilisable directement4. Et comme le GPS reçoit à intervalles réguliers les informations permettant de déterminer la position, il est facile de tracer sa route, et donc d’en déduire son cap.

Conclusion : le GPS permet d’indiquer un cap, déduit de la direction entre deux positions successives. Magique, non ?

Sauf que, comme la direction est calculée d’après des positions successives, l’indication de cap fournie par un GPS n’est pas instantanée, comme avec un compas. Il faut attendre la position suivante, puis en dériver la direction avant d’afficher cette dernière.

Et, corollaire, si le bateau ne bouge pas, le GPS ne pourra pas indiquer de direction.

En général les instruments ou logiciels intégrant un GPS parlent de COG pour cette direction : Course Over Ground5.

Vitesse

Une fois que l’on sait où diriger son bateau, il est intéressant de savoir à quelle vitesse ce dernier vogue : pour prédire son heure d’arrivée, pour estimer l’impact d’un réglage des voiles sur cette vitesse, etc.

Sur un bateau, la vitesse est donnée par un instrument comportant une petite turbine se trouvant sous la coque, et entraînée par l’eau qui s’écoule le long de cette dernière. La vitesse de rotation de la turbine est traduite en vitesse, de façon très similaire à un compteur de vélo qui traduit les tours de roue en vitesse.

Oui, mais quelle vitesse, sur un bateau ? On n’est pas sur le goudron : la mer, elle est en constant mouvement. À cause du vent, des marées, des courants… Donc la vitesse indiquée n’est que la vitesse par rapport à l’eau, pas par rapport à la terre. Et comme pour le compas, il faut corriger cette valeur à l’aide de tables indiquant les courants, quand on les a… Sur un bateau, cette vitesse est souvent appelée STW : Speed Through Water.

N’y aurait-il pas plus simple, des fois ? Et là, tel un Zorro des temps modernes, GPS accoure à la rescousse, à nouveau. Si vous avez déchiffré les tentatives d’explications confuses dans le paragraphe ci-dessus, vous savez que le GPS donne une position sur le globe à intervalles réguliers. Et on obtient quoi, si on divise la distance entre deux points par cet intervalle de temps ? Eh oui, la vitesse entre ces deux points. Et ça c’est une vitesse qu’elle est vraie, car mesurée par rapport à la terre, qui, hors séisme notable, est réputée stable. Les instruments ou les logiciels intégrant un GPS parent de SOG : Speed Over Ground.

Et en comparant STW et SOG, on peut en déduire vitesse et direction des courants, ce qui permet d’anticiper les dérives potentielles. En entrant dans une passe, si on a une STW de six nœuds et une SOG de moins de un nœud, c’est peut-être que la marée descend et il faudra alors attendre la renverse. Il nous est arrivé d’entrer dans certaines passes à six nœuds (STW) et de nous retrouver à pratiquement quatorze nœuds en vitesse réelle (SOG) ! Ceux qui ont pratiqué le Raz de Sein pour entrer ou sortir du grand lagon d’Iroise savent de quoi on parle ici.

Comme pour le cap, il faut que le bateau bouge afin que le GPS puisse donner une indication de vitesse. Et de nouveau, cette vitesse n’est pas instantanée car calculée.

CapVitesse

Le GPS que nous utilisons tous est américain, et très contrôlé par l’armée des USA. C’est une des raisons pour lesquelles les Russes ont leur système, et que l’Europe a un projet de GPS européen. C’est une des rares applications utilisant les résultats de la théorie de la relativité d’Albert6, à cause de la distance des satellites. Ces derniers sont en orbite géostationnaire, à plus de trente mille kilomètres : les ondes électromagnétiques (comme la lumière) mettent un dixième de seconde pour faire le trajet, ce qui est loin d’être négligeable, et imposent des corrections sur les positions à calculer.

Et si le GPS tombe en panne ? Des GPS, on en a généralement plusieurs sur un voilier : celui qui a été installé avec les instruments de navigation, celui de la tablette (ou du smartphone) qu’on n’aura pas oublié d’emporter7, souvent un GPS supplémentaire avec connexion USB pouvant être branché sur l’ordinateur de bord.

Au fait, on faisait comment avant le GPS ? Ben on utilisait un instrument de torture appelé sextant, et une horloge précise donnant le temps universel8. Le sextant permet de mesurer la hauteur d’un astre au-dessus de l’horizon, le soleil en général. En regardant l’heure au moment de son point de passage le plus haut dans le ciel (le zénith), on en déduit sa longitude (position sur un méridien). Et en mesurant l’angle par rapport à l’horizon, on en déduit la latitude (position sur un parallèle). Moyennant quelques correctifs (hauteur du sextant par rapport à la surface de l’eau et donc de l’horizon, date – parce que la hauteur du soleil à une heure donnée dépend du jour de l’année-, rayon du soleil – car on vise le bord de ce dernier et non son centre-, etc.), on obtient les coordonnées de sa position.

Sextant

Sextant
Navigateur essayant vainement de capter les satellites avec un ancêtre du GPS.

Rappelez vous aussi : une minute d’angle sur un méridien représente un mille nautique (mille huit cent cinquante-deux mètres9). Donc une erreur de mesure de une minute faussera la mesure d’un mille. Et une minute d’angle, ce n’est pas beaucoup surtout quand on essaie de viser l’horizon et le bord du soleil sur un bateau qui bouge et un sextant qu’il faut tenir à deux mains… Je ne vous raconte même pas quand le ciel est couvert, ou de nuit.

Vous comprendrez aisément pourquoi le sextant est tombé, malheureusement, en désuétude parmi la plupart des navigateurs modernes, peut-être plus pressés et passant souvent moins de temps à la table à carte.

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1.  Les lecteurs semblent avoir plus de mal que nos lectrices à admettre leur ignorance sur certains sujets. À moins que nous n’ayons que des experts comme lecteurs ? Qui sait…

2. On parle de déclinaison du compas.

3. Global Positioning System.

4. Pourvu que les cartes utilisent la bonne représentation géodésique, le fameux WGS-84. On en parlera peut-être un jour.

5. Eh oui, depuis qu’on a pris la pâtée à Trafalgar, les descendants de Nelson ont beau jeu de nous imposer leur idiome insulaire.

6. Dont il existe des photos le montrant à la barre d’un voilier, quand il n’était pas à perturber notre bon sens en prétendant que plus on allait vite et plus on rajeunissait tout en ayant moins de chemin à parcourir. En tout cas, un truc comme ça.

7. La fonction GPS d’une tablette ou d’un smartphone est indépendante du réseau téléphonique : seul le réseau des satellites GPS est nécessaire, et il est toujours disponible. Certaines applications de routage nécessitent l’accès au réseau téléphonique pour charger la portion de carte nécessaire en temps réel. Les cartes utilisées en mer sont préchargées pour assurer l’indépendance par rapport au réseau téléphonique.

8. Qu’on assimilera ici à l’heure au méridien de Greenwich.

9. La Terre fait quarante mille kilomètres de circonférence, soit 360° pour le tour complet. Ou encore 360*60=21600 minutes. Donc, une minute sur un méridien fait : 40000/21600=1,852 km. On prend la mesure sur un méridien, car au contraire des parallèles qui rapetissent quand on s’approche des pôles, tous les méridiens ont la même longueur.

Mais que sont donc devenues les fuites ?

Ce chapitre qui se veut rassurant est à l’usage exclusif des lecteurs assidus qui n’ont raté aucun des épisodes précédents, et qui font preuve de l’empathie la plus profonde pour les quelques soucis récents des pseudo-marins de Kousk Eol, à savoir ici l’aquosité plus que raisonnable régnant dans les fonds du navire…

Vous l’aurez compris : de même que dans un sous-marin, il n’y a jamais de fuite normale sur un voilier. Retrouver les fonds de la coque de son canot1 recouverts de plusieurs centimètres de liquide aqueux provoque toujours, au moins chez le marin réputé sobre et sain d’esprit2, un flot de questions : « Mais d’où ça vient ? Le moteur ? Une vanne ? Un trou ? Pourquoi moi ? Pourquoi tant de haine ? ».

Bref, le déclenchement régulier et incitatif de la pompe de cale, provoqué par une eau moins salée que l’océan, motive pour une inspection en règle. Pour finalement découvrir non pas un, mais deux coupables : la pompe à eau de mer de l’évier de la cuisine, et le réservoir d’eau douce avant.

Pour la pompe à eau de mer, pas grand-chose à faire : elle est scellée et il y a fort à parier qu’une tentative de démontage serait à coup sûr irréversible. Comme les shipchandlers de Nouméa ne font pas cet article, la pompe sera condamnée en fermant la vanne d’arrivée. La vaisselle se fera au seau d’eau, à l’ancienne…

Pour le réservoir d’eau douce, c’est plus délicat… L’eau douce, même si nous prétendons ne pas en être des marins, est précieuse sur un bateau.

Le conteneur fait deux cent cinquante litres, sous la couchette avant : un quart de tonne. C’est la fixation, une simple patte fixée sur le fond par une stratification un peu légère, qui a lâché, donnant au dit baquet une liberté dont les effets auraient pu être désastreux. Deux cent cinquante kilos qui se baladent au gré des vagues et du roulis, ça provoque des dégâts, à commencer par le tuyau de remplissage, à moitié arraché et fendu sur dix centimètres, fente par où le précieux liquide en profite pour se faufiler et se déverser dans la cale. Le réservoir ainsi mobile avait même commencé à arracher le faisceau de câbles électriques desservant l’avant du bateau : il était plus que temps d’agir…

Et quand il s’agit d’agir, sans gîte, l’agile DD s’agite, ajointe, ajoute et ajuste sans jurer. Il faut faire solide, mais sans stratifier : Cathy et MarieJo sont à bord, donc il est hors de question que le carré empeste la résine de polyester ! Du coup, c’est un cadre digne du plus habile des charpentiers qui est concocté et réalisé avec les moyens du bord, solidement fixé, qui devrait ôter toute velléité de vagabondage au récipient.

FixationReservoir
Le cadre et le réservoir

Il n’y a plus qu’à remplacer la partie abîmée du tuyau, et miracle, plus d’eau douce dans les fonds !

Ah oui : nous en avons aussi profité pour réparer la douchette de pont, accessoire de seconde priorité lorsque nous naviguons, mais élément essentiel de confort au mouillage après la baignade pour la douceur de nos moitiés.

Nous pouvons donc reprendre le cours de nos navigations d’un cœur plus léger… Jusqu’au prochain petit soucis.

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1– Pour éviter de passer inutilement pour un béotien de base dans le vaste domaine des choses de la Marine (la vraie, pas celle qui encombre notre horizon politique et navigue à vue au gré des événements pouvant exacerber la xénophobie latente), il est rappelé que, tout comme « bout » se prononce « boute », « canot » se prononce « canote ». C’est comme ça.

2– Vous nous connaissez : nous n’avons pas peur de mettre la barre très haut sur Kousk Eol.