Quart d’heure culturel : the Sandy Point

C’est comme ceci que les Anglais nommaient ce coin de terre il faut le dire, un peu désolé…

Punta Arenas : 113 000 habitants à l’extrême Sud de la Patagonie chilienne, capitale des régions de Magellan et de l’Antarctique Chilien (*). Ça, c’est ce que vous pourrez lire dans tout guide qui se respecte…

Pas de gratte-ciel : c’est très bas sur l’horizon quand on arrive de la mer. Pas de marina non plus : on accoste à l’unique quai-jetée normalement réservé à la marine marchande, aux pêcheurs et aux forces navales chiliennes.

ob_f7cb43_chili-puntaarenas12-copie

ob_9b9a6d_chili-puntaarenas9 ob_f15a54_chili-puntaarenas6

Punta Arenas

ob_8fb57b_chili-puntaarenas5

ob_984fd1_chili-puntaarenas4-copie ob_5f73b8_chili-puntaarenas3-copie

Petit clin d’oeil à qui vous savez (ou pas)…

Mais la capitainerie est obligeante : lorsqu’il y a de la place, on peu s’y mettre. Après une première nuit au mouillage, c’est ce que nous avons pu faire. C’est nettement plus pratique pour aller faire un tour en ville ! Même s’il a fallu changer de côté du quai en pleine nuit parce que le vent s’était levé et nous poussait de façon inquiétante contre les énormes pneus qui servent de pare- battage. Les chandeliers n’y auraient pas résisté… Le vent montera à plus de 50 nds, mais une fois que nous aurons amarré le bateau du bon côté!

ob_02eab7_chili-puntaarenas8 ob_456665_chili-puntaarenas7

Pare-battages le long du quai: notez la gîte des 2 voiliers, due au vent!

Punta Arenas, c’est facile : il y a une place centrale, à la gloire de Fernand de Magellan, premier plaisancier européen à s’être baladé sur les canaux du coin. Il semblerait que son épouse l’appelait Charles-Edouard en privé, mais cette anecdote est contestée par certains historiens. Ce qui est sûr est que ce skipper a tenté le premier tour du monde à la voile dans le mauvais sens. Mais l’histoire s’est mal terminée pour lui…

Le reste de la ville ne s’étend pas très loin tout autour.

C’est une ville récente (environ 150 ans), aux larges rues formant un quadrillage presque parfait, vivant de l’élevage (principalement de moutons), de la pêche, et surtout du pétrole et du tourisme.

Le tourisme, ce n’est pas vraiment pour la ville elle-même, mais Punta Arenas est un des meilleurs points de départ pour les excursions en Patagonie, sur l’eau ou sur terre.

ob_b627ae_chili-puntaarenas10ob_974c2f_chili-puntaarenas11ob_7647ca_chili-puntaarenas13ob_f5dab1_chili-puntaarenas12

Punta Arenas: « LA » statue, quelques rues…

Punta Arenas bénéficie d’un climat exceptionnel : autour de 12°C l’été et à peine plus de 0°C l’hiver. Il y a d’ailleurs une station de ski sur une des collines alentour : vous n’en trouverez pas plus au Sud . Et les mois les moins chauds s’appellent « été » juste parce qu’on ne voulait pas inventer un mot nouveau, et probablement pour ne pas faire fuir les touristes.

D’ailleurs, alors même que ce ramassis de banalités est en train de s’écrire, le vent souffle à pratiquement 40 nds, il fait 6°C, et les nuages à grain déversent des giboulées de neige…

Pour nous, c’est la principale étape pour refaire les pleins : gas-oil, eau, nourriture, etc, avant de continuer vers l’Ouest et le Pacifique. Accessoirement, nous avons pu aussi prendre une vraie douche chaude : un luxe inouï après 12 jours de mer !

(*) Ne vous emballez pas ! Il n’est pas prévu, pour l’instant, d’aller faire les guignols là où même les ours ne vont pas…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *