Les Galapagos: San Cristobal

San Cristobal est la première île que nous visiterons, la plus à l’Est, avec la capitale administrative de l’archipel, Puerto Baquerizo Moreno, port d’entrée aux Galapagos pour les formalités.

Darwin
Darwin omniprésent

Fait peu connu, les habitants de Puerto Baquerizo sont majoritairement les otaries à fourrure des Galapagos, très mignonnes et peu farouches.

Le bord de mer de la cité semble être leur territoire exclusif. La petite plage qui donne sur le port dans la ville est envahie dès le soir par environ 2000 de ces charmants mammifères, parents et enfants.

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Otaries sur la plage de Puerto Baquerizo, la nuit.

OtariesGalapagos02 OtariesGalapagos03 OtariesGalapagos04Otaries sur les bancs publics…

OtariesGalapagos07Otaries toujours…

On trouve bien aussi quelques autres espèces animales dans la ville, surtout une sorte de bipède habillé de façon colorée, semblant échanger des propos incompréhensibles pour nous avec leurs congénères et buvant des bières: l’inadaptation au milieu naturel paraît flagrante. Cette espèce ne devrait pas survivre longtemps, si Darwin ne s’est pas trompé.

Le mouillage est relativement bien organisé. Un service de taxis aquatiques, que l’on contacte par VHF (canal 14), vous emmène pour $1 par personne.

La «ville» elle-même est vite visitée. La vie est très centrée sur le tourisme: petits hôtels, restaurants, quelques boutiques et des agences pour les tours en bateau à tous les coins de rue.
L’approvisionnement de l’île dépend en grande partie du continent: un cargo apporte l’essentiel presque toutes les semaines. San Cristobal n’a pas à se plaindre: c’est la seule des îles à être autosuffisante en eau douce.

Le 8 avril, MarieJo et Cathy nous rejoignent: avion à Baltra, île/aéroport au Nord de Santa Cruz, ferry/bus jusqu’à Puerto Ayora au Sud de l’île, puis deux heures de petite vedette jusqu’à Puerto Baquerizo, dans une houle dure. Nous récupérons nos épouses un peu « cassées »…

Pour avoir un aperçu de l’île, nous prenons un taxi pour faire un tour dans San Cristobal: une belle et unique route d’environ 25 km en taxi permet de se faire une idée.

Premier stop: le lac El Junco dans un cratère de volcan à 700m d’altitude. Spectacle irréel des frégates venant se rincer les ailes dans l’eau douce avant de retourner vers la mer…

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Frégates

Deuxième stop: la Galapaguera , pouponnière à tortues géantes, afin de repeupler l’île. En effet, il était de bon ton à une certaine époque de massacrer ces animaux, menacés aussi par les espèces intrusives importées par les colons. Les jeunes tortues qui sont nées ici y restent six ans avant de retourner dans la nature! Mais bon, elles vivent plus de 150 ans.
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Tortues géantes

Troisième stop: la plage de Puerto Chino, belle plage de sable blanc, fin. Les otaries viennent nous tourner autour. Mais où nous ne verrons pas les fous à pattes bleues cette fois…

CLAU4045 (1280x960)CLAU4795 (1280x848)Iguanes marins

Les plages autour de la ville sont aussi testées: Playa Baquerizo, la Loberia … L’eau est chaude, et la faune toujours présente et aussi peu farouche.
Les restaurants varient du simple au triple, les moins chers étant les restaurants pour Galapagueños: $5 à $7 pour un repas complet avec soupe, plat principal et boisson. Les menus sont simples: pratiquement tout est importé.

Nous avons prévu de reprendre le bateau le 13 avril pour Puerto Villamil: traversée d’environ 80 milles.

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