Les Galapagos: Santa Isabela

Le 13, nous nous préparons comme prévu pour rejoindre Puerto Villamil sur l’île de Santa Isabela.
Au moment de partir, nous apprenons par notre agent que des algues ont finalement été trouvées sur notre coque, incompatibles avec un séjour dans le parc des Galapagos… Sachant que ces algues se sont développées alors que nous remontions du Sud dans le courant de Humboldt, qui traverse l’archipel…
Il faut sortir des eaux du parc pour caréner, en plein océan, avant de pouvoir rejoindre Santa Isabela. Soit 40 milles dans un sens, puis 40 milles dans l’autre. Et caréner dans la houle n’est pas forcément une partie de plaisir, même si l’eau est bonne!

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Un poisson volant se fait prendre sur notre pont…

Notre opération « nettoyage » finie, nous reprenons notre navigation, sans vent, vers Puerto Villamil, où nous arrivons par une nuit noire, avec des cartes très approximatives: 2 nœuds et au sondeur entre les hauts fonds. On trouve finalement une bouée pour nous amarrer pour le reste de la nuit.

Au matin, nous découvrons une dizaine de voiliers de différents pays, en escale avant de continuer sur les Marquises: nous ne serons pas seuls pendant la traversée! Certains sont arrivés directement ici, malgré l’obligation de passer d’abord par Puerto Baquerizo, ou à la rigueur à Puerto Ayora, sans que cela ne semble poser de problème majeur…

Le mouillage de Puerto Villamil est dans une espèce de lagune entourée par des récifs de lave, et relativement bien protégée. L’amplitude de la marée dépasse les deux mètres: des rochers et bancs de sable découvrent. Les requins pointe-noire, les otaries, les pélicans et les manchots viennent inspecter le bateau, eux aussi: spectacle dont nous ne nous lassons pas. Par contre, pas, ou très peu de taxis nautiques, tous très occupés à transporter les touristes, ceux qui paient vraiment, sur les bateaux de croisière. On gonflera donc notre annexe…

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Pas mal, l’annexe!
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La plateforme non plus…
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Voyons si la coque est propre…

Santa Isabela est de réputation l’île où la faune est la plus riche, avec des paysages volcaniques grandioses. Nous jouerons dons les touristes de base pour nous en mettre un peu plus dans les mirettes: Santa Isabela n’a pas volé son statut!
Le débarquement au ponton des annexes met tout de suite dans l’ambiance: manchots pêchant dans moins d’un mètre d’eau, et surtout, iguanes marins un peu partout sur le chemin d’accès, partageant le territoire avec les otaries.
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Une belle plage de sable de plusieurs kilomètres s’étend à l’ouest de Puero Villamil, barrée par endroit par des restes de coulées de lave noire.
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Nous nous payons une excursion vers Los Tuneles, une zone côtière où la lave a formé une multitude de canaux et de ponts naturels, et où quantité d’animaux marins ont trouvé refuge: tortues marines, requins, manchots, et bien sûr, la vedette, le fou à pattes bleues.

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Les animaux n’ayant rien à craindre de l’homme se laissent approcher en nous ignorant superbement… C’est quand même magique de nager au milieu des tortues, manchots, requins, raies! Ou d’approcher, enfin, les fous à pattes bleues.

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Pour compléter notre aperçu de l’île, nous prenons un taxi et un guide (obligatoire) pour le volcan de la Sierra Negra et le volcan Chico, que nous atteignons après une petite marche de 8 km.

La Sierra Negra offre le spectacle incroyable d’un cratère de 10 km de diamètre, empli de lave noire datant de la dernière éruption, en 2005.

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Le Chico est lui un ensemble de petits cratères que l’on rejoint en traversant d’anciens champs de lave rouge, barrés par une coulée plus récente, noire, laissée par l’éruption de 1979, la plus récente de cet ensemble de volcans.

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Puerto Villamil est un village en construction: rues en terre, maisons à moitié finies… Mais des chantiers à tous les coins de rue: la civilisation s’installe.

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