Papeete once again…

17 avril 2016. Ça y est : nous voici de retour à Tahiti où nous attendait bien sagement Kousk Eol, propre et sec, à la marina de Taina…

Hier, enfin plutôt demain, le 18 avril, allez comprendre, nous faisions escale à Auckland après quinze heures de vol depuis Dubaï. Inutile de dire que nous étions contents d’arriver !

Comme notre escale est un peu longue, nous nous offrons une petite virée à pied dans le centre-ville, sous la pluie. Nous allons jusqu’au port admirer les voiliers de ce pays qui aime les beaux bateaux.

Deux anciens challengers de la Coupe America sont là, qui emmènent les amateurs de sensations dans la baie. Ainsi que le dernier challenger monocoque construit, alors que les règles changeaient et que les catamarans s’imposaient.

CCWG5137 (1280x960)
12m JI néo-zélandais
CCWG5134 (1280x960)
Avec des amateurs de sensations…
CCWG5143 (1280x960)
Le dernier challenger « classique », et malheureux, de la coupe de l’America.
CCWG5144 (960x1280)
Port d’Auckland: pas de doute, les Anglais sont passés par là…

Nous reprenons notre vol vers Papeete et, passage de la ligne de changement de date oblige, nous arrivons la veille de notre départ. Si vous n’avez pas tout suivi, relisez Le Tour Du Monde En Quatre-vingts Jours.

Surprise ! Deux vahinés nous attendent à l’aéroport de Papeete, sans se connaître : Irène et Cécile, chacune avec des colliers de fleurs comme il se doit.

ArrivéePapeete(480x357)
Les vahinés et les tanés…

Nous avons découvert juste avant de partir qu’Irène, une amie d’il y a un certain nombre d’années avec qui nous avons fait un certain nombre de régates, et double championne du monde en quarter-tonner, habitait Tahiti. Si vous êtes sages, on vous en racontera plus.

Cécile elle avait gardé la clef et l’équipement électronique de Kousk Eol, avec Maurice, pendant notre absence. Maurice, qui a son bateau de pêcheur sur le ponton d’à côté, est passé plusieurs fois vérifier l’état de Kousk Eol et l’aérer.

La première soirée sera donc conviviale : après un rapide apéro, restaurant pour tous les quatre, afin de se raconter les derniers potins, avant d’attaquer la préparation du bateau.

Dès le lendemain, nous nous y mettons : gréage des voiles, branchement de l’électronique et mise à jour de certains logiciels, nettoyage de la coque, courses pour le départ, etc.

Kousk Eol n’a pas souffert de ce long mouillage : extérieur propre et intérieur sec.

La coque est légèrement couverte d’algues et de petites balanes : nous nettoierons à la nage avec le narguilé. Ça nous économisera un coup de travel-lift.

Moorea
Moorea au loin, sous les nuages.

20 avril : il pleut tous les jours depuis que nous sommes arrivés… Et il ne fait pas froid. Probablement que la saison des cyclones n’est pas tout à fait terminée ? On va suivre de près la météo.

Aujourd’hui, André termine le récurage de la coque avec le narguilé : hier nous n’avions fait que le tour de la flottaison et de ce qui pouvait s’atteindre sans plonger. Ah les feignasses ! Mais fumer un petit coup de narguilé, c’est tellement bon.

IMG_0001 (1280x960)
Le narguilé.
IMG_0004 (1280x960)
Et l’intoxiqué…

Dans l’après-midi, Irène passe nous voir et nous profitons de sa voiture pour faire un tour à Papeete, suivi d’un repas rapide aux roulottes sur le port, à côté du Tenacious, trois-mâts britannique d’une association pour la réinsertion des handicapés.

Tenacious
Le Tenacious dans le port de Papeete.
EauPortPapeete
L’eau dans le port de Papeete : photo prise depuis le quai. Ça vous laisse rêveur ?

Dans la nuit, de nouvelles trombes d’eau nous obligent à fermer toutes les ouvertures… Il faut qu’on regarde sérieusement les prédictions météo pour la suite.

La préparation de Kousk Eol va bon train. Nous partageons notre quai avec les gros yachts de très riches aux pavillons exotiques. Les équipages sont parfois bruyants jusque tôt le matin, mais il y a aussi certains avantages, en particulier quand le capitaine décide un grand nettoyage avant l’arrivée des propriétaires ou des invités. Il suffit de rester près des poubelles pour s’équiper à très bon compte en accastillage inox varié, bouts et amarres, outillage, etc. Décidément, nous ne vivons pas dans le même monde…

Pour le reste, Maurice nous emmène dans son pick-up… Moins glamour, mais très efficace !

L’avitaillement en conserves est fait : vive le Carroufe à trois cents mètres du port, qui ferme les yeux quand on emprunte un chariot jusqu’au bateau.

22 avril : c’est l’anniversaire du Pierrot, et le soleil se lance dans une tentative d’apparition. Y aurait-il corrélation ? Et est-ce que ça va durer ? Un cyclone retardataire fait en ce moment des siennes vers les Fidjis et perturbe les flux jusqu’ici… Un gros grain bien noir nous le rappelle.

IMG_0005 (1280x960)
Kousk Eol au petit matin avant le grain.

Pour l’instant, la date de départ est toujours fixée au premier mai.

En attendant, nous avons un nouveau voisin : la réplique de la goélette mythique de Charlie Barr, Atlantic, qui gagna la Kaiser’s Cup, première course transatlantique en 1905, établissant un record qui tiendra soixante-quinze ans, avant qu’un certain Tabarly, Eric de son prénom, ne le fasse tomber. Barr avait déjà gagné auparavant par trois fois la coupe de l’America.

Atlantic1
La goélette Atlantic

Atlantic2

Atlantic3
Atlantic, depuis le pont de Kousk Eol.

On vous l’avait dit qu’il y avait du beau monde autour de nous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *